Qu’ils gardent des pommes dans leurs tiroirs ou qu’ils n’écrivent que tôt le matin ou très tard le soir, de nombreux écrivains attribuent leur succès littéraire à leurs habitudes étranges. Une tradition d’écriture semble toutefois réunir les écrivains à travers les siècles, les styles littéraires, les nationalités et même les sexes : l’utilisation d’un pupitre pour écrire debout. Bien entendu, les écrivains de l’époque devaient se contenter de versions plus rustiques que les modèles bien conçus et ergonomiques qui existent aujourd’hui.
Saul Bellow, Lewis Carroll, Winston Churchill, Charles Dickens, Benjamin Franklin, Ernest Hemingway, Thomas Jefferson, Soren Kierkegaard, Henry Wadsworth Longfellow, Vladimir Nabokov, Friedrich Nietzsche, Philip Roth, August Wilson, Thomas Wolfe et Virginia Woolf font tous partie des éminents écrivains et hommes d’État connus pour écrire debout, souvent à des bureaux conçus par leurs soins.
Prenons comme exemple le lauréat du prix Nobel de littérature et sportif de renom Ernest Hemingway. À Cuba, on le voyait souvent debout derrière sa machine à écrire, l’équilibrant sur des piles de livres posées sur une étagère. « J’aime écrire debout », aurait-il déclaré.
Le Premier ministre britannique, journaliste et romancier Winston Churchill a abondamment écrit sous le nom de plume « Winston S. Churchill ». Il a reçu le prix Nobel de littérature en 1953 « pour sa maîtrise de la description historique et biographique, ainsi que pour son éloquence dans la défense des valeurs humaines les plus nobles ». On peut se demander si son écriture aurait été aussi énergique et exaltante s’il avait écrit assis.
L’écrivain américain Philip Roth (1933-2018) était ainsi décrit dans le New Yorker par David Remnick : « Roth se réveille tôt et, sept jours sur sept, il parcourt la quinzaine de mètres qui le séparent d’un appartement de deux pièces. Le salon est équipé d’une cheminée, d’un bureau et d’un ordinateur installé sur une sorte de pupitre où il peut écrire debout, afin de préserver son dos endolori ». Dommage que Roth n’ait pu profiter d’un bureau ergonomique assis-debout pour basculer de la position assise à la station debout avec une simple poignée.
Virginia Woolf est une autre écrivaine anglaise bien connue pour avoir écrit debout. Quentin Bell, neveu et biographe de Virginia Woolf, a écrit qu’elle travaillait « à un bureau d’environ un mètre de hauteur avec un plan incliné ; il était si haut qu’elle devait se tenir debout pour écrire ». Manifestement, Virginia Woolf savait qu’une femme a besoin d’être debout pour écrire de la fiction de qualité.
En revenant plus d’un siècle plus tôt, nous retrouvons Lewis Carroll (1832-1898), l’écrivain tant aimé des enfants, « debout devant le bureau qu’il a toujours utilisé pour écrire », selon le biographe Morton N. Cohen. Et Charles Dickens, auteur de grands classiques comme Un chant de Noël, Oliver Twist et Le conte de deux cités, se tenait également debout pour écrire. « Des livres partout, du sol jusqu’au plafond ; un pupitre haut sur lequel il écrit ; et toutes sortes de fauteuils confortables », explique un visiteur décrivant son espace de travail.
Ce conseil de Thomas Jefferson, lui-même célèbre écrivain travaillant debout, pourrait intéresser les écrivains français : « La santé est bien plus importante que l’apprentissage ». Mais, grâce à notre gamme de bureaux mobiles LearnFit® pour les salles de classe, plus besoin de privilégier l’un plutôt que l’autre.